Vers un emploi durable et de qualité

Cern­er notre pro­jet, c’est tout d’abord voir et com­pren­dre les besoins et les aspi­ra­tions du pub­lic auquel nous nous adres­sons. C’est aus­si en décou­vrir le sens en chem­i­nant aux côtés de Carine, Loïc ou Jele­na. Cette his­toire pour­rait être la vôtre ou celle d’un de vos proches…

Carine, Loïc et Jele­na (noms d’emprunt) voient défil­er des offres d’emploi mais la marche leur sem­ble trop haute pour accéder à ces emplois. Ils espèrent pour­tant, sans trop y croire.

 Loïc n’a pas de diplôme, Jele­na en a un qui n’est pas recon­nu en Bel­gique, Carine a dû lâch­er un tra­vail trop physique en rai­son d’un prob­lème de san­té. La vie ne les a pas épargnés. Et c’est dif­fi­cile encore aujourd’hui : pas facile de boucler les fins de mois, de vivre dans un loge­ment insalu­bre, de s’entendre dire qu’ils n’iront nulle part ou pas très loin, qu’il faut se résign­er à exercer un méti­er pénible ou à galér­er juste en dessous du seuil de la pauvreté.

 Et puis, il y a les enfants de l’un d’entre eux. Ils ont des étoiles plein les yeux, des rêves plein la tête et ils voient maman ou papa aux pris­es avec l’administration : des for­mu­laires à rem­plir, cli­quer par ici et puis par-là, ils ne s’en sor­tent pas dans cette marche for­cée vers le « tout au numérique ». Ils voient aus­si leurs espoirs s’envoler, espoir d’avoir enfin un méti­er val­orisant. Ils voient une porte qui se ferme et enfin une autre qui s’entre-ouvre.

Un jour maman revient d’un ren­dez-vous, por­teuse d’une bonne nou­velle : je suis accep­tée, je vais enfin pou­voir suiv­re une for­ma­tion qui cor­re­spond en tout point à ce que j’espérais et qui me donne l’espoir d’exercer un méti­er de bureau, un méti­er d’accueil et pourquoi pas un méti­er dans la com­mu­ni­ca­tion. Le rêve peut-il devenir réal­ité ? L’enfant voit sa maman avec des étoiles plein les yeux.

Quelques semaines plus tard, celle-ci exhibe avec fierté un tableau Excel. C’est moi qui l’ai réal­isé. Elle mesure les pro­grès accom­plis. Elle garde en tête les encour­age­ments des for­ma­teurs. Déjà, elle peut mieux suiv­re la sco­lar­ité de son enfant.

 Et puis, il y a d’autres caps qui sont fran­chis : un stage en entre­prise sus­cep­ti­ble de débouch­er sur un emploi, la réus­site d’une épreuve visant la val­i­da­tion ou la cer­ti­fi­ca­tion de ses compétences.

La ten­dance s’inverse enfin : une meilleure estime de soi trans­forme les sig­naux rouges en orange et puis en vert. Tout devient plus facile, des freins s’envolent, les échecs s’éloignent, l’ordinateur devient un pré­cieux allié, les réseaux d’entraide s’élargissent, de nou­velles portes s’ouvrent : celles d’une entre­prise ou celles d’un nou­veau cen­tre de for­ma­tion dans lequel Loïc, Carine ou Jele­na pour­ront acquérir d’autres com­pé­tences, en langue par exem­ple. Une spi­rale pos­i­tive s’enclenche. Les sta­giaires de l’A idées for­ma­tion com­pren­nent qu’ils ont les manettes de leur avenir en main. 

A idées for­ma­tion est un cen­tre de for­ma­tion et d’insertion socio­pro­fes­sion­nelle (recon­nu en tant que CISP) qui s’adresse à un pub­lic de deman­deurs d’emploi faible­ment qual­i­fié et/ou éloigné du monde du tra­vail suite à divers­es cir­con­stances : perte d’un emploi, prob­lème de san­té, néces­sité d’une réori­en­ta­tion professionnelle…

Nos for­ma­tions sont ori­en­tées méti­er : métiers de la bureau­tique et métiers de la communication. 

Elles visent les fonc­tions dites de « sup­port aux entreprises ».

Les fonc­tions pro­fes­sion­nelles visées sont les suivantes :

• Fil­ière de for­ma­tion en bureautique 
  • Employé.e administratif.ve
  • Agent d’accueil
  • Employé.e administratif.ve des ser­vices commerciaux
  • Employé.e aide-compt­able

• Fil­ière de for­ma­tion en communication 
  • Assis­tant en communication

A côté de nos deux fil­ières métiers, nous pro­posons des mod­ules d’initiation à l’informatique. Notre agré­ment PMTIC nous per­met ain­si d’outiller les per­son­nes qui éprou­vent des dif­fi­cultés avec l’ordinateur ou qui ne sont pas à l’aise avec les nou­veaux out­ils du numérique.

Nos points forts peu­vent se résumer en 7 points :

• Appren­tis­sage pas à pas, adap­té au niveau et au rythme de chacun
• Organ­i­sa­tion de type mod­u­laire facil­i­tant des entrées périodiques
• Accom­pa­g­ne­ment personnalisé
• For­ma­tion pra­tique qui suit l’évolution des secteurs d’activités
• Acqui­si­tion d’une expéri­ence pro­fes­sion­nelle grâce aux stages en entreprise
• Pré­pa­ra­tion à la val­i­da­tion des com­pé­tences et à toute épreuve visant une certification
• Péd­a­gogie par pro­jet : mini-entre­prise, organ­i­sa­tion d’une exposition…

Les secteurs d’activités évolu­ent, nos for­ma­tions aus­si. Con­sciente de ces évo­lu­tions, l’équipe innove et s’adapte en per­ma­nence, ali­men­tant le cycle de la qualité :

A idées for­ma­tion, c’est aus­si la base de lance­ment d’un pro­jet d’économie sociale, au tra­vers un ser­vice de main­te­nance infor­ma­tique nom­mé IDCLIC. Des solu­tions sur mesure pour les petites struc­tures, ce slo­gan illus­tre par­faite­ment l’orientation choisie par IDCLIC. A savoir que nous nous appuyons sur notre exper­tise dans le domaine infor­ma­tique pour con­seiller et dépan­ner les asso­ci­a­tions de taille réduite et proches de Niv­elles qui sont con­fron­tées à des prob­lèmes infor­ma­tiques et de réseau.

Suite au 2^ème choc pétroli­er au début des années 80, la crise s’installe en Bel­gique et le chô­mage pré­cip­ite dans la pré­car­ité un nom­bre crois­sant de personnes.

C’est pour pro­pos­er une réponse per­ti­nente et por­teuse de sens à ces nou­veaux tra­vailleurs sans emploi que les pre­mières ini­tia­tives d’Actions Inté­grées de Développe­ment (AID) voient le jour en 1985.

Des acteurs de ter­rain fédérés au sein du MOC déci­dent alors de s’organiser pour met­tre en place des actions de for­ma­tion qui offrent de réelles per­spec­tives d’emploi au pub­lic dure­ment touché par la crise.

A idées for­ma­tion est née en 2009 de la fusion de deux asbl : AID Egal­ité des chances à Niv­elles et AID Passe­port pour l’emploi à Court-Saint-Eti­enne, deux ini­tia­tives de for­ma­tion qui ont vu le jour au début des années 1990.

Les valeurs de sol­i­dar­ité, de jus­tice sociale et d’égalité sont au cœur de notre pro­jet et se vivent au quo­ti­di­en. Avec le MOC, le réseau des AID et d’autres asso­ci­a­tions qui parta­gent ces mêmes valeurs, nous lut­tons con­tre toute forme de dis­crim­i­na­tion et con­tre les proces­sus d’exclusion et de disqualification.

Nos principes fon­da­teurs, extraits de la charte du réseau AID, ont plus que jamais leur rai­son d’être aujourd’hui :

Au cœur du pro­jet des AID fig­urent les sta­giaires, comme per­son­ne et comme col­lec­tif. Notre pro­jet est tout entier tourné vers leur éman­ci­pa­tion, pro­fes­sion­nelle mais aus­si sociale et citoyenne. Venir aux AID, c’est non seule­ment appren­dre à maîtris­er des com­pé­tences mais c’est égale­ment se voir pro­pos­er des ressources plus glob­ales, utiles pour trou­ver sa place dans la société…

Quelques slo­gans illus­trent par­faite­ment notre vision :

• Une for­ma­tion qui me correspond
• Se réalis­er pro­fes­sion­nelle­ment, s’émanciper socialement
• Vers un emploi de qual­ité et une inser­tion durable
• La per­son­ne au cen­tre du processus
• Pri­oris­er l’humain et la lib­erté de choix